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Séparer le bon grain de l’ivraie

Date de création

Dimanche, mars 26, 2006 - 12:16

Dans cet article, Hahnel analyse les raisons historiques des succès et des échecs des socialismes démocratiques et libertaires tout au long du 20ème siècle, ainsi que le rôle joué par le nouvel activisme de mouvement social en tant que successeur actuel de ce dernier. L’auteur donne ensuite des éléments de réponse et des conseils aux divers acteurs progressistes actuels, tels que les questions économiques, sociales, communautaires et des droits de l’homme, les propositions, les mouvements associés, les syndicats, etc.
Hahnel maintient une perspective consensuelle en développant plusieurs arguments à propos d’un besoin mutuel entre réformistes et radicaux. Pour les deux camps, l’isolement n’est pas une réponse s’ils veulent vraiment constituer une alternative plurielle, solide et sérieuse au système actuel.

L’auteur avance qu’il est plus important de construire correctement ce qui est communément appelé le mouvement anti-mondialisation, plutôt que de l’analyser correctement. L’organisation de l’opposition à la mondialisation sponsorisée par le monde de l’entreprise doit se faire du bas vers le haut. Nous devons organiser toutes les populations affectées pour qu’elles défendent leurs intérêts propres et pour qu’elles sachent que de leur réussite dépend la réussite d’autres populations, contre les multinationales qui ne cherchent qu’à les déposséder. Travailler étroitement avec les organisations du Tiers monde dans la campagne contre le nivellement vers le bas global. Il convient d’adopter la « stratégie des lilliputiens », où chaque population lutte pour nouer sa corde afin de maîtriser le « Gulliver » du capital global, en sachant pertinemment à quel point sa corde est faible et vulnérable sans la force cumulée de dizaines de milliers d’autres cordes.


Attached files pdf_Hahnel_Robin_-_Winnowing_Wheat_From_Chaff-3.pdf ( B)