Hilary Wainwright examine comment les nouvelles technologies et les nouvelles formes d’organisation transforment les mouvements de gauche et travailliste, la représentation politique et la démocratie.
Parmi ceux ayant participé au mouvement de résistance contre le G8 à Rostock (Allemagne), se trouvait un groupe d’une trentaine d’intellectuels activistes venus d’Europe, d’Amérique Latine et d’Amérique du Nord qui se sont réunis lors du quatrième séminaire de la série « Networked Politics » (politique en réseau), qui visait à repenser l’organisation politique dans une période de mutations et de réseaux.
D’une certaine manière, ces développements viennent approfondir les approches pré-Internet que nombre d’intellectuels avaient adoptées pour repenser l’organisation politique (inspirée par des pratiques non hiérarchiques et en réseau du mouvement féministe) et pour reformuler la propriété commune (inspirée par le syndicalisme créatif de groupes tels que les délégués syndicaux de Lucas Aerospace avec leur plan alternatif de production socialement utile). En parallèle, l’impact des technologies de l’information stimule des façons de penser complètement nouvelles.
Les discussions à Berlin portèrent sur l’étude des effets de l’Internet sur les trois principaux aspects nous intéressant : la propriété commune et la population ; les mouvements ouvriers et sociaux ; la représentation politique et la démocratie.
Source: Europe Solidaire sans Frontières
_ http://www.europe-solidaire.org