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Gouvernance internationale: plus de cohérence pour une meilleure efficacité

Date de création

Mercredi, décembre 16, 2009 - 07:24


D’innombrables organisations internationales et plus de cinq cents accords mondiaux
visent à préserver l’environnement. A l’échelle planétaire, la situation ne s’améliore
pourtant guère. La volonté politique fait certes défaut, mais le système souffre également
de lacunes institutionnelles. Que faire pour y remédier?

On compte aujourd'hui plusieurs centaines d'accords environnementaux multilatéraux (AEM) et
autres traités portant sur ces sujets. En 2001, le PNUE en recensait 502. Chacun a sa raison d'être,
mais la plupart ont été conclus sans harmonisation préalable avec les autres, et il manque un solide
pilier central.

Une prolifération de conventions et d'institutions. Chaque convention a son propre secrétariat,
ses comités d'experts, et tient régulièrement des Conférences des Parties (COP). A quoi viennent
s'ajouter d'innombrables organisations et programmes, généralement mis en place sans coordination
aucune.

Il en résulte un labyrinthe législatif dans lequel même les spécialistes se perdent. «Le système est
devenu trop compliqué, tout en restant lacunaire et peu cohérent», affirme Franz Perrez, chef de la
section Affaires globales à l'OFEV. «Il manque une vue d'ensemble ainsi que des structures
suffisamment efficaces.»

Source: Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication. Confédération suisse


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