Par Matthieu Calame
L'espace rural comprend des espaces forestiers, dès lors que ceux-ci font l'objet d'une gestion, des espaces agricoles, ainsi que des agglomérations. Ces espaces offrent une grande diversité de situations, allant de zones en déclin, à des zones prospères, de zones extrêmement peu denses, voire menacées d'abandon, à des zones extrêmement denses et actives possédant un maillage d'agglomérations et d'activités. Ce qui fait l'unité de toutes ces zones c'est qu'elles sont confrontées à une série de défis communs : _ - gérer par l'agriculture, la sylviculture, l'aquaculture d'eau douce des « écosystèmes artificialisés » en vue de produire alimentation et matière première, et ce de manière durable écologiquement, _ - maintenir face au développement des métropoles une certaine autonomie culturelle, politique, démographique et économique, _ - Et de plus en plus fournir de nouvelles aménités « globales » telles que la contribution à l'équilibre climatique, l'épuration de l'eau. C'est pourquoi l'on peut distinguer un certain nombre de « problématiques » ou de fonctionnalités : _ - la question de leurs capacités politiques et culturelles. _ - la question de la production de ressources économiques (alimentation, carburant, textiles) _ - la question de la protection des ressources naturelles vitales (eau, sol, biodiversité) Choix a été fait de classer les propositions du cahier, élaboré par Matthieu Calame, en fonction de trois catégories de préoccupation.