Une certaine gouvernance économique mondiale, qui à la fois accompagne, facilite et organise la mondialisation, s’est mise en place. Elle pose des problèmes. Même de chauds partisans de la globalisation financière jugent aujourd’hui qu’elle va à l’encontre de l’objectif qu’elle était censée satisfaire à leurs yeux, à savoir une meilleure allocation des capitaux à l’échelle mondiale entre le Nord et le Sud, car la globalisation s’accompagne d’une polarisation au profit des pays du Nord, qui, de ce fait, se font financer par le reste du monde. Les trois positions sont la néolibérale, l'altermondialiste, la sociale-libérale. Les deux dernières appellent à une réforme de la gouvernance actuelle, et certains sociaux-libéraux se trouvent aux côtés des altermondialistes.