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Dynamiques de gouvernance mondiale et développement durable

Date de création

Samedi, septembre 17, 2011 - 09:21


Ce chapitre c’est le premier du Cahier du GEMDEV intitulé “Développement durable : quelles dynamiques ?” daté de 2003. Il traite les enjeux environnementaux du développement durable dans le cadre des différentes dynamiques actuelles et futures de la gouvernance mondiale. Le chapitre se compose de cinq articles qui abordent cette problématique sous plusieurs angles :

_ - Gouvernance mondiale et développement durable : une analyse en termes de jeux d’acteurs (par Géraldine Froger)
_ - Les dynamiques de la gouvernance globale (par Claude Serfati)
_ - La montée en puissance des acteurs non étatiques (par Christian Chavagneux)
_ - Gouvernance mondiale: discours, acteurs et processus de négotiation – L’exemple du Protocole de Biosécurité (par Isabelle Biagiotti)
_ - Approches institutionnelles de la responsabilité sociale des entreprises (par Sybille Van de Hove)

Le processus de mondialisation sous ses formes diverses et variées (économique, financière, technologique, écologique, etc.) modifie le rôle traditionnel de certains acteurs de la scène mondiale, tels que les Etats-Nations et les organisations internationales, et amène d’autres acteurs (mouvements et organisations non gouvernementales (ONG), entreprises multinationales, etc.) à jouer un rôle.

Malgré la littérature consacrée à la gouvernance mondiale, le terme reste vague et polysémique, son usage peut être tant intensif qu’extensif. On retrouve cette ambivalence lorsque le champ de la gouvernance mondiale porte sur le développement durable. Les questions environnementales globales induisent un « renouvellement » des modes de coordination collective pour l’élaboration et la mise en œuvre de normes internationales. Ces dernières sont produites dans des cadres variés : traités internationaux, accords multilatéraux, conférences des parties, etc. ; lors de négociations environnementales internationales et de multiples forums, les acteurs non gouvernementaux (tels les ONG) peuvent également contribuer à faire évoluer le contenu des discussions influençant la création et la mise en œuvre de normes ; de même, les entreprises mettant en avant leur responsabilité sociale et environnementale participent à la production de ces normes. Il convient néanmoins de s’interroger tant sur la légitimité des divers acteurs que sur leur réelle capacité à déterminer les normes internationales en matière de développement durable. Quels sont les rapports de force en vigueur ? Qui profite du « renouvellement » des modes de régulation en matière de développement durable ?


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